lundi 10 juin 2013

Convertis de l’islam: témoignage


Cavalier seul

Vincent Pellegrini

Voici les extraits d’un témoignage émouvant entendu samedi 4 mai lors d’un déjeuner à Paris avec une vingtaine de personnes converties de l’Islam à l’Eglise Catholique et qui nous sont donnés par l’agence RU. «Je m’appelle Augustin, tunisien, 60 ans, converti au catholicisme. Heureusement j’ai les moyens pour acheter un billet d’avion toutes les semaines! Car tous les samedis je vole à Paris pour assister à la messe de dimanche. Deux heures d'avion tous les samedis, et deux heures tous les dimanches pour le retour! Dans mon pays je ne peux pas aller à la messe, car je suis surveillé et menacé par la police, ma famille, mes collègues. J’ai étudié la Bible et le Coran. J’essaye d'annoncer l'Evangile dans mon pays. (…) Je risque ma vie tous les jours. Je me trouve rejeté par mon épouse, mes enfants, mes petits enfants et toute la société; mais j’accepte de donner ma vie pour le Christ. Il a dit qu’il faut vendre tout pour  acheter la pierre précieuse trouvée. J’ai tout abandonné pour rejoindre le Christ. Vous, ici en France, vous avez la chance de pouvoir vivre votre foi sans être inquiétés, et d'avoir tant d'églises autour de vous. Ce qui m’étonne à Paris, c’est que des personnes habitent en face d’une l'église, et ne vont pas à la messe! Ils se disent pourtant catholiques? Il y a une chose dont je me plains, c’est le mauvais accueil que j’ai eu de la part du prêtre dans mon pays qui m’a même refusé le baptême. J’étais obligé de venir à Paris pour pouvoir recevoir le baptême. En France aussi, c'était compliqué pour moi, car on m’a dit qu’il fallait passer par le catéchuménat... Mais enfin, grâce à Dieu, j’ai trouvé un saint abbé qui m'a baptisé sans trop de détours. Beaucoup de Musulmans de mon pays souhaitent recevoir le saint baptême, mais ils ne le peuvent pas à cause des obstacles. D'abord, le prêtre catholique ne leur ouvre pas la porte, de peur d'être tué ou renvoyé dans son pays; ensuite parce qu’ils risquent de perdre leur famille, leur travail, leur logement et même d'être emprisonnés. A Paris je logeais chez ma tante lors de mes déplacements, mais depuis qu'elle a compris que je venais pour aller à la messe, elle m'a mis à la porte!» L'OSCE, Organisation pour la Coopération et la ­Sécurité en Europe, évalue à 105 000 le nombre de chrétiens assassinés chaque année pour leur foi: Un toutes les 5 minutes!

 

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